Tagada, Tagada, les voilà...
Les personnages des Dalton, les bandits les plus dangereux et les plus crétins du Far-West, sont issus de l'imagination du scénariste français René Goscinny, qui en fit les ennemis récurrents de Lucky Luke dans toutes les aventures de ce dernier en bande-dessinée. C'est logiquement le belge Maurice de Bévère, plus connu sous le pseudonyme Morris et dessinateur attitré des aventures de Lucky Luke, qui croqua sur planches Joe, Jack, William et Averell Dalton, cousins d'autres redoutables criminels, Bob, Grat, Bill et Emmet Dalton.
Les Dalton au cinéma...
Les Dalton de Philippe Haim n'est pas le premier long-métrage à donner aux quatre plus dangereux criminels du Far-West les honneurs du grand écran. Ils sont apparus dans trois dessins animés exploités en salle, Daisy Town (1971), La Ballade des Dalton (1981) et les Dalton en cavale (1983). Ils étaient également du Lucky Luke réalisé et interprété par Terence Hill en 1991.
... et ailleurs
Les frères Dalton sont apparus, outre leurs apparitions cinématographiques, dans les trois séries de dessins animés mettant en vedette Lucky Luke et créées spécialement pour la télévision. Joe, Jack, William et Averell ont également été les héros d'une chanson de Joe Dassin composée en 1967 et intitulée Les Dalton. "Tagada, tagada, voilà les Dalton..."
Philippe Haim réalise son rêve
Pour le réalisateur Philippe Haim, transposer les frères Dalton de la BD au grand écran était un rêve. "Ce sont les personnages idéaux pour une comédie", s'enthousiasme-t-il. "Colériques, malhonnêtes et stupides : c'est parfait ! Ils me touchent vraiment. C'est quatres frères bêtes et méchants, dont la maman Ma Dalton est une vraie desperado et qui veut faire d'eux des bandits, c'est formidable. (...) Pour moi, le projet était l'occasion de retrouver l'émerveillement qui était le mien avec le mythe de Lucky Luke et de le faire vivre au cinéma. A mon sens, Les Dalton s'adresse d'abord aux enfants et à cette petite part d'enfance qui sommeille en tous ceux qui ont grandi."
Le challenge de l'adaptation
Adapter les personnages des Dalton pour le grand écran représentait un gros défi pour le réalisateur Philippe Haim et son équipe. "Ce n'est jamais simple, surtout lorsqu'il s'agit d'un monument comme la BD de Morris", explique le cinéaste. "Nous connaissons tous ses personnages, ils font partie de notre inconscient collectif. Il s'agissait de transposer un monde figé sur page, assez épuré, en quelque chose de vivant et de dynamique, mais sans en perdre l'identité. (...) L'enjeu pour moi était d'offrir un spectacle familial qui ne trahisse jamais la BD. Elle est intemporelle, parce que l'immense authenticité de ces personnages fonctionne toujours."
Eric et Ramzy se la jouent bandits
Pour Philippe Haim, Les Dalton permettait à Eric et Ramzy de jouer des personnages déjà existants et non pas de jouer leurs propres rôles. Il explique : "Même s'ils avaient déjà fait des films, ils n'avaient jusqu'à présent surtout joué qu'Eric et Ramzy ! Et c'est un des challenges auxquels j'ai eu à faire face : pour la premire fois, ils devaient se donner pour un rôle. Sans complètement faire oublier ce qu'ils sont, ils ont du devenir Joe et Averell."
"Je veillais sans cesse à ce que leur folie serve leur histoire et l'univers du film. Eric a appris à trépigner comme Joe, il a créé une hystérie particulière qui rappelle les attitudes de Joe dans la BD. Ramzy , lui, était un Averell naturel, je lui rappelais simplement la part enfantine qu'il y a chez ce personnage lunaire... Ils ont réussi à faire vivre Joe et Averell tels qu'on les aime, en leur apportant cet humour qui n'appartient qu'à eux."
Un casting hétéroclite !
Outre Eric et Ramzy dans le rôle des frères Joe et Averell Dalton, le casting réunit comédiens peu connus (Saïd Serrari, vu dans Samouraïs, en Jack Dalton; le novice Romain Berger en William Dalton), comédiens expérimentés (Marthe Villalonga en Ma Dalton, Darry Cowl, Jean Benguigui) et acteurs plus connus pour leurs dons comiques (Elie Semoun, Jean Dujardin, Kad). Sans oublier l'acteur allemand Til Schweiger, aperçu au générique de Driven, qui prête sa silhouette à celui qui tire plus vite que son ombre : un certain Lucky Luke.
Rantanplan : un aboiement numérique !
Pour donner vie à Rantanplan, le chien le plus stupide du Far-West, Philippe Haim a vu pas moins de 4000 photos de chiens pour finalement porter son dévoulu sur un animal qui n'existait qu'en Allemagne. Une fois rapatrié, le chien a été dressé durant trois semaines. L'équipe des effets spéciaux a ensuite eu l'idée, pour que le Rantanplan cinématographique soit le plus fidèle - dans sa bêtise - au Rantanplan de la BD, de ne garder que le corps de l'animal et de créer numériquement sa tête.
"Plancher" sur le film...
La préparation du long-métrage s'est effectué de longs mois en amont. Le réalisateur Philippe Haim s'est ainsi replongé dans les bandes dessinées mettant en vedette les personnages des Dalton afin de saisir ce qui faisait la particularité des quatre frères, constituant pour l'occasion des dossiers spécifiques sur chacun des bandits. Il a ensuite sélectionné les lieux les plus récurrents des BD pour les transposer sur grand écran, tels la maison de Ma Dalton, le fort ou la ville western. Il a enfin testé de nombreux looks (barbes, coiffures) pour que les Dalton cinématographiques soient fidèles aux Dalton de Morris.
Des moyens énormes
Les décors et costumes des Dalton ont nécessité une importante quantité de travail. Au final, 5000 dessins storyboardés ont été mis sur papier pour restituer l'univers des Dalton, alors que des centaines de vêtements et des tonnes de décors ont été acheminés sur les différents lieux de tournage du long-métrage. Philippe Haïm explique : "Des mois avant le tournage, nous avons commencé à faire exister le monde des Dalton. Tout en s'inspirant des codes du Far-West que nous connaissons tous, nous y avons mêlé l'esprit et les teintes de la BD, et nous avons patiné le tout pour lui donner du vécu. La première fois que j'ai vu les décors, particulièrement ceux en extérieurs en Espagne, je suis resté cloué sur place,. Là, je me suis dit que la BD prenait vraiment vie..."
Des influences prestigieuses
Philippe Haim ne cache pas certaines références présentes dans Les Dalton. Il cite notamment Kill Bill et le cinéma de Sergio Leone, l'ombre de ce dernier planant notamment dans l'affrontement final entre Joe et Lucky Luke.
Histoire de casting
Eric et Ramzy ont toujours été attachés au projet des Dalton, mais pas exactement dans la configuration qui est finalement la leur dans le long-métrage. Ainsi, si Ramzy a toujours été vu dans le peau du benêt Averell, Eric était un temps pressenti pour incarner Jack ou William. Et c'est le nom de Jamel Debbouze qui circulait pour interpréter Joe, le plus intelligent des quatre frères.
"La vraie vie du tournage" : making of. Bêtisier. Les guest stars passent à l'action. Rantanplan fait sa star !. Les Dalton Junior sur la trace des Dalton. 4 teasers. Bande-annonce
Synopsis :
Quand Joe et Averell, respectivement le plus âgé et le plus jeune des quatre frères Dalton, les bandits les plus crétins du Far West, décident de dévaliser une banque, pour faire plaisir à leur mère, leurs ennuis ne font que commencer... Après une évasion de prison, les frères traversent la frontière mexicaine en quête d'un sombrero magique qui leur permettra d'arriver à leurs fins. Mais le parcours est semé d'embûches et Lucky Luke est à leurs trousses...
Comme chaque ville de l'Ouest, Daisy Town a son saloon. Et qui dit saloon dit coups de gueule, bagarres aux poings et duels au revolver. Résultat : la paisible cité devient très vite un repère de voyous et de brigands. Un homme seul, épris de justice et respectueux des lois, va rétablir l'ordre : Lucky Luke en personne, élu shériff de Daisy Town. Il nettoie la ville et ramène la paix. Mais bientôt, un nouveau danger menace, un fléau plus grand que tous ceux qu'a connu la modeste bourgade : les Daltons sont en route pour Daisy Town...
Le célèbre hérosde bande déssinéeen chair et en os ! Un homme droit, épris de justice et capable de tout pour faire respecter la loi,arrive à Daisy town. Son nom : Lucky Luke l'homme qui tire plus vite que son ombre... A l'aide de son fidèle cheval blanc, Jolly Jumper, il nettoie la ville de ses brigands, devient shériff de Daisy Town et ramène la paix. Mais bientôt, un nouveau danger menace, un fléau plus grand que tous ceux qu'a connu la modeste bourgade : les quatre frères Daltons sont en route pour Daisy Town...
Embauché par une bande de mineurs solitaires pour leur ramener des épouses de l'Est, Lucky Luke ne sait pas encore que l'une des futures madames n'est autre que Jenny. Cette dernière s'est échappée de prison et à l'intention de rejoindre sa troupe et de braquer d'autres banques, à commencer par celle de Purgatory. Alors que son équipe s'attaque au convoi de Luke, cette dernière est impressionnée. Tellement impressionnée qu'elle décide de se comporter en fiancée modèle. Elle essaie d'empêcher ses collègues de braquer la banque, mais Luke ne cr'oit pas en ses nouvelles bonnes résolutions...
Axel, un ancien mineur alcoolique, racontre de drôles d'histoire sur le vieux train fantôme aux gens de Daisy Town. Bien entendu, personne ne le croit, sauf une jeune journaliste, Becky. Même Luke et Lotta ne le croient pas, jusqu'au jour où Axel disparaît. Alors que Luke tente de persuader Lotta que les fantômes n'existent pas, cette dernière disparaît sous ses yeux. C'est alors que Becky révèle un secret peu habituel...
En rentrant sur Daisy Town, Luke ne trouve personne dans la ville. Tous les habitants sont en fait au cimetière, en train d'assister à son propre enterrement. Un nouveau shérif vient alors prendre la place de Luke. Luke se réveille soudain en plein milieu du désert, en sueur, mordu par un serpent. Son brave cheval, Jolly Jumper, va en ville pour trouver de l'aide. Lotta doit trouver Luke et l'antidote très vite ! Les Daltons font nécessairement le maxiumum pour l'en empêcher
Lotta est éternellement amoureuse de Luke, qui ne semble pas éprouver le moindre sentiment à son égard. Une bohémienne arrive à Daisy Town et vend des filtres d'amour magiques. Celui/celle qui boit cette position tombe amoureux de la première personne qu'il/elle rencontre. Une aubaine pour Lotta ! Mais au lieu d'une histoire à l'eau de rose, cette dernière tourne en eau de boudin ! Joe Dalton n'a d'yeux que pour la bohémienne, Jack tombe amoureux de Lotta et Averelle s'éprend de Jolly Jumper le cheval.
La mère des Daltons, Ma Dalton, se surprend à apprécier Lucky Luke, ce qui rend Joe fou de jalousie. Il se débrouille alors pour s'échapper de prison avec ses frères. Pour attirer l'attention de leur mère, les 4 frères décident de dévaliser toutes les banques de la région, déguisés en Ma Dalton. Qui oserait alors tirer sur une vieille dame ? A Daisy Town, Luke est informé de l'intrigue...
Les terres aux alentours de Daisy Town sont partagées entre les fermiers et les éleveurs de vaches. Luke ne se fait aucun souci sur les légers débordements entre les deux populations jusqu'au jour où un certain Mr. Joseph décide de leur fournir de la poudre à canon. Aidé par Laura, une jeune fermière, Luke découvre qu'en fait, Mr. Joseph n'est autre que Joe Dalton...